En France, l’apport nutritionnel conseillé en fibres (ANC) est de 25 g/jour. Toutes les fibres partagent deux caractéristiques fondamentales : elles ne sont pas digérées au sein de l’intestin grêle chez l’humain, et ne sont pas non plus absorbées.
Le rôle protecteur des fibres sur la santé humaine a été suggéré il y a près de 40 ans, au cours d’études sur les Indiens Pimas dans les années 1970. Ce peuple de chasseurs-cueilleurs avait traditionnellement une alimentation très riche en fibres ; après un passage à une alimentation de type occidental, caractérisée notamment par sa pauvreté en fibres, les Indiens Pimas ont été frappés par des taux très élevés d’obésité et de diabète de type 2. Les scientifiques ont alors avancé l’hypothèse que les fibres agissaient favorablement sur la glycémie et les taux d’insuline, en favorisant la rétention d’eau et la formation d’un « gel » dans le tube digestif.
Aujourd’hui, le lien entre fibres et santé humaine est reconnu, mais on sait également que l’effet « gel » n’est pas le seul responsable de ces bénéfices. En effet, les avancées scientifiques ont permis de montrer que ces fibres pouvaient être fermentées par le microbiote intestinal, libérant des molécules actives et protectrices vis-à-vis de l’hôte. Les acides gras à chaîne courte (short chain fatty acids, SCFA) sont les plus célèbres de ces molécules, mais la découverte d’autres molécules n’est pas à exclure. Finalement, les bénéfices physiologiques reconnus par le Codex Alimentarius pour les fibres, qu’elles soient naturellement présentes ou ajoutées dans un aliment, sont les suivants :
- Diminution du temps de transit intestinal et augmentation du volume des selles ;
- Fermentation par les bactéries du microbiote intestinal ;
- Réduction du taux sanguin de cholestérol total et/ou du LDL-cholestérol (autrement appelé « mauvais cholestérol ») ;
- Réduction des taux de glucose et/ou d’insuline dans le sang après les repas.
Au-delà de ces bénéfices partagés, le groupe des fibres est extrêmement hétérogène, que ce soit en termes de composition, de structure, et de souches bactériennes dont le développement pourrait être favorisé. Il n’est pas toujours facile de s’y retrouver, et un retour aux définitions et classifications officielles s’impose. Selon la définition de 2008 du Codex Alimentarius, les fibres regroupent tous les polymères glucidiques et incluent :
- Les polysaccharides non amylacés (non starch polysaccharides) provenant des fruits, des légumes, des céréales et des légumes-racines. Ce groupe inclut la cellulose, les hémicelluloses (hétéroxylanes), les mannanes, les hydrocolloïdes (gommes, β-glucane), l’inuline et les fructanes ;
- Les polysaccharides non digérés (ou « résistants », resistant oligosaccharides), qui comportent les fructo-oligosaccharides (FOS), les galacto-oligosaccharides (GOS), les xylo-oligosaccharides (XOS), les arabino-xylo-oligosaccharides (AXOS) et les dextrines non digérées ;
- L’amidon non digéré (ou « résistant », resistant starch) ;
- Les « substances associées » (associated substances) : ce sont des composés non glucidiques, mais qui sont tout de même inclus dans les définitions règlementaires des fibres alimentaires. Ces substances regroupent la lignine, les cires et la chitine, présentes dans les parois des cellules végétales.
Certaines fibres, malgré leurs bénéfices incontestables, peuvent néanmoins provoquer un inconfort intestinal (voir article Confort intestinal : troubles et symptômes). Il ne s’agit donc pas d’ajouter des fibres au hasard ; mais au contraire de sélectionner, sur la base des études scientifiques existantes, celles qui exerceront leurs bénéfices sans pour autant conduire à un inconfort intestinal. Par exemple, les études scientifiques montrent que les fibres d’acacia et de glucomannane sont peu fermentiscibles, tout en exerçant un certain nombre de bénéfices.
Et les produits Kriss‑Laure ?
Les produits Kriss‑Laure comportent une association exclusive de fibres sélectionnées pour leurs compositions diverses, cela permet d’offrir un plus large panel de bénéfices. Au-delà de cette association exclusive, l’objectif est aussi, à travers la consommation des produits Kriss‑Laure, de pouvoir atteindre l’apport nutritionnel conseillé de 25g/jour, tel que préconisé par l’Anses. Pour exemple, les produits de la gamme Tonic, ou les Barres Gourmandes, comportent de la gomme d’acacia, un ingrédient riche en fibres solubles variées dont l’effet sur la satiété (par la formation d’un gel dans l’intestin) ont été démontrés par plusieurs travaux scientifiques. Autre exemple, les Entremets, les repas Idée Délice ou les Potages intègrent dans leur composition des glucomannanes, dont les bénéfices sur le cholestérol et la perte de poids ont été démontrés. La consommation des produits de la gamme permet donc d’apporter exclusivement des fibres sélectionnées pour leurs différents bénéfices sur la satiété, la perte de poids et le cholestérol.
Bibliographie Delzenne, N. M., Olivares, M., Neyrinck, A. M., Beaumont, M., Kjølbæk, L., Larsen, T. M., ... & Sanz, Y. (2020). Nutritional interest of dietary fiber and prebiotics in obesity: Lessons from the MyNewGut consortium. Clinical Nutrition, 39(2), 414-424. Stephen, A. M., Champ, M. M. J., Cloran, S. J., Fleith, M., Van Lieshout, L., Mejborn, H., & Burley, V. J. (2017). Dietary fibre in Europe: current state of knowledge on definitions, sources, recommendations, intakes and relationships to health. Nutrition research reviews, 30(2), 149-190. Van Hul, M., & Cani, P. D. (2019). Targeting carbohydrates and polyphenols for a healthy microbiome and healthy weight. Current nutrition reports, 8(4), 307-316.