Le glucose, qui fait partie des sucres simples, est le principal carburant du cerveau et des cellules de l’organisme. Ce glucose est mis à la disposition de tout l’organisme grâce au sang : n’importe quelle cellule peut donc prélever du glucose pour fonctionner. Le fonctionnement de l’organisme est optimal lorsque la concentration du glucose dans le sang (autrement appelée glycémie) est maintenue aux alentours de 1 g glucose/L de sang. Les sucres contenus dans les aliments permettent à cette glycémie d’augmenter lorsque sa valeur est trop faible. Suite à un repas, la glycémie s’élève et le pancréas se charge alors de la faire revenir à sa bonne concentration en sécrétant de l’insuline qui donne l’ordre aux cellules d’utiliser le glucose sanguin.
Dans plusieurs cas de figure, la glycémie est très élevée en permanence : l’organisme n’est alors plus capable de faire revenir la glycémie dans la valeur cible de 1 g/L. Selon l’importance de l’écart, des solutions médicales doivent parfois être envisagées, on parle alors de « diabète ». Celui-ci est diagnostiqué lorsqu’une des deux situations se présente : soit une glycémie à jeun supérieure à 1,26 g/L, soit une glycémie supérieure à 2,00 g/L à n’importe quel moment de la journée. Cette incapacité peut s’expliquer par trois raisons, correspondant à trois types de diabètes : le diabète de type 1, le diabète de type 2, et le diabète gestationnel.
Le diabète de type 1 trouve son origine dans la destruction des cellules du pancréas produisant de l’insuline : l’individu n’étant plus capable de produire de l’insuline, son organisme n’est plus capable de faire entrer le glucose sanguin dans les cellules, conduisant à une glycémie élevée en permanence. Ce diabète est donc appelé « insulino-dépendant » : des piqûres régulières d’insuline permettent de faire diminuer la glycémie et donc de retrouver la valeur cible de 1 g/L. Le diabète de type 1 concerne environ 6% des diabétiques en France : il s’agit d’une maladie auto-immune, qui s’explique principalement par des facteurs génétiques.
Le diabète de type 2 affecte environ 92% des diabétiques de France. Dans ce cas, l’insuline est bien produite par le pancréas mais l’ordre n’est plus transmis aux cellules d’utiliser le glucose sanguin. On parle alors de « résistance à l’insuline », conduisant à une glycémie élevée en permanence. Le diabète de type 2 est en partie expliqué par des facteurs génétiques mais l’environnement (activité physique, alimentation) joue un rôle déterminant. Le diabète de type 2 est aujourd’hui considéré comme une maladie typiquement occidentale, du fait du rôle d’une alimentation à la fois déséquilibrée et surtout riche en sucres simples.
Le diabète gestationnel survient, par définition, au cours de la grossesse : d’un point de vue physiologique, la grossesse conduit en effet à un état de diabète. Par conséquent, dans la majorité des cas, ce diabète passe inaperçu et disparaît après la grossesse ; mais il peut également favoriser l’installation d’un diabète de type 2 sur le long terme. La gravité du diabète gestationnel dépend notamment de l’âge, de l’indice de masse corporelle (IMC), et évidemment de la présence d’un diabète (type 1 ou 2) antérieur à la grossesse. Ainsi, selon la présence de ces facteurs de risques, une vigilance particulière est recommandée : le diabète gestationnel présente en effet des risques, à la fois pour la mère (risque d’accouchement difficile, avec un poids plus élevé du fœtus) et pour l’enfant (risques futurs de maladies chroniques). Dans les trois types de diabètes, l’alimentation est à surveiller et notamment les apports directs en glucose : l’objectif est en effet de ne pas trop faire augmenter la glycémie. L’autre objectif, pour le diabète de type 2, est de ne pas trop solliciter le pancréas qui sécrète une insuline déjà moins efficace. Dans le même temps, le plaisir associé au goût sucré doit pouvoir demeurer. Certains ingrédients permettent de résoudre cette équation : le fructose, mais aussi les édulcorants intenses.
Rappelons cependant qu’un focus sur les sucres n’est pas suffisant : c’est le mode de vie tout entier qui est à adapter en cas de diabète. Une alimentation saine, riche en fibres et pauvre en acides gras saturés, est à adopter, tout comme la pratique régulière d’une activité physique.
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Bibliographie
Position des experts ADA-EASD sur la prise en charge de l'hyperglycémie chez les patients diabétiques de type 2 : une stratégie centrée sur le patient. www.sfdiabete.org/sites/www.sfdiabete.org/files/files/ressources/MMM_recos_ADA-EASD.pdf
Fédération Française des Diabétiques, www.federationdesdiabetiques.org/